Bonjour,

La météo demeurant obstinément morose, je vous propose d'aller "nous faire une toile" au Cinéville Providence.

Le biopic de Dream Horse m'a séduite, alors si ça vous dit de m'accompagner, soyez les bienvenus !

Synopsis :

L'histoire vraie de Jon Vokes, une Galloise qui pour s'affranchir de son quotidien morose fonde un syndicat ouvrier pour entraîner un cheval de course.

Avec peu d'expérience mais beaucoup de passion, Jan redonne la flamme à sa communauté.

Critique Allociné :

Le récit incroyable qui a donné Dream Horse avait déjà fait l'objet d'un film, lauréat du Prix du public du Meilleur documentaire international au festival de Sundance en 2015. Intitulé Dark Horse, il retraçait l'histoire de Jan et de son mari Brian qui ont un jour acheté une poulinière et une jument en vue de faire concourir son futur poulain à des courses hippiques.

Pour le long métrage de fiction, c'est la brillante Toni Colette qui interprète la propriétaire principale du cheval de course, en apportant toute sa palette d'actrice à ce rôle nécessitant de passer du rire aux larmes parfois dans la même scène. Les autres comédiens sont au diapason et donnent vie aux autres membres de cette association ouvrière cherchant une hypothétique porte de sortie à leurs situations personnelles.

Eurozoom

Les courses hippiques sont filmées avec une redoutable précision (caméra sur le dos des chevaux, emploi de drones) par Euros Lyn, réalisateur gallois ayant travaillé sur les séries Doctor Who, À la croisée des mondes et Daredevil. Le montage dynamique de ces scènes permet au film d'avoir une partie spectaculaire qui s'équilibre bien avec celles plus théâtrales consacrées aux discussions (tendues) entre les membres du syndicat.

Mais la grande force de Dream Horse vient de ce que ce syndicat monté avec très peu d'argent représente pour ses créateurs. On comprend qu'il s'agit pour certains d'une échappatoire, pour d'autres d'un risque financier important et pour d'autres encore, d'une lueur d'espoir permettant d'avancer.

Eurozoom

C'est cette humanité des personnages qui reste en mémoire une fois les lumières rallumées dans la salle, et qui accompagne le spectateur une fois la projection terminée.